Eric Coquerel, député LFI a été élu à la commission des finances qui revient à un député de l’opposition . A peine élu ,il fait l’objet de soupçons: la féministe Rokhaya Diallo laisse entendre qu’il pourrait être un harceleur sexuel et que son parti a été complaisant . A l’origine de cela un article du magazine » Causette » qui évoque les soirées en boîte de nuit et le côté assez » lourd » d’un député LFI non nommé. Il semble , si l’on lit les contributions d’ un abonné au site » Arrêt sur images » , que Coquerel ait été victime d’accusations d’une femme un peu mythomane. Il existe de fausses accusations destinées à nuire dans tous les milieux. Ce qui est grave c’est que cela ait provoqué un tel débat . Le ministre Damien Abad semble lui aussi être la victime d’accusatrices un brin mythomanes.
Ajoutons une note historico- humoristique . Les dirigeants de la LFI aiment se référer à Robespierre . Eric Coquerel , historien de formation a ,je crois, écrit un livre sur les Jacobins . Or là , LFI a trouvé plus robespierristes qu’eux. Sous la Terreur si on était un aristocrate ou si on était soupçonné, accusé d’être hostile à la Révolution ,on étai guillotiné . aujourd’hui , si on est soupçonné , accusé , on doit souvent se défendre ou démissionner . C’est moins meurtrier que la guillotine ,mais c’est quand même pénible . Les temps changent .autrefois ,les Montagnards envoyaient les féministes ( Madame Roland , Olympe de Gouges) à la guillotine . aujourd’hui ,ce sont certaines féministes qui envoient certains hommes politiques à la » guillotine médiatique » ou plutôt au pilori. C’est moins meurtrier ,mais peu acceptable.